Premier Jour...

Tout d’abord, Bonjour, je m’appelle Edward Harrison, on m’appelle aussi Ed’, je vais narrer mon histoire, mais je ne vais pas commencé par mon enfance, d’ailleurs je n’en parlerais pas, elle ne nous est d’aucune utilité, par contre je vais vous raconter une histoire horrible, qui se passe à Manhattan alors que j’avais une trentaine d’années… Tout débute à Chinatown, quartier dans lequel j’habite, tout seul, avec mes poissons rouges, et ma télé. Bref, j’habite un petit appartement dans le quartier, bien placé, en face d’une bouche de métro et à côté d’un convini. Je suis cuisto dans un restaurant de Clinton, décoré de trois belles petites étoiles, je suis sous les ordres d’un gros lard diabétique, sans talent et complètement con. Pour me rendre au boulot, je prend le métro, j’ai pas le permis et de toute façon, la circulation dans Manhattan, c’est un vrai merdier ! Donc bref… c’est journée commence comme toute les autres, en tout cas en apparence.

Bip…Bip…Bip…Bip…Bip… un réveil noir et plat sonne sur une petite de chevet, une petite lampe et quelques boites de médocs lui tiennent compagnie, à côté, dans le lit, un homme, banal, la bouche ouverte, un filet pend nonchalamment sur le coin de sa bouche, il ronfle comme un ours, le réveil sonne déjà depuis une bonne dizaine de minutes dans cet homme bouge enfin, pas la peine de vous faire un dessin, ce mec c'est moi...

« Huuuummm… Pfff, et merde, déjà huit heures ! Fais chier, j’ai pas envie d’aller travailler aujourd’hui, avec ce con de patron diabétique, je suis quasiment sûr que ce sera une journée de merde »

Et je ne savais pas encore de quoi je parlais…. Je me tourne, la tête vers le plafond, je le fixe pendant cinq bonne minutes, le réveil me tape sur les nerfs, je me frotte les yeux avec les poings, j’essuie la bave je passe une main dans mes cheveux et je me décide enfin à éteindre cette saloperie de réveil, je baille une dernière fois et j’étends le bras pour éteindre le réveil, manque de pot, je le fais tomber et le réveil tombe par terre, un bouton s'enfonce, le commentateur de la fréquence sportive se met à gueuler :

« L’équipe de Chicago à perdue encore une fois contre celle de Phoenix, Les Chicago Bulls on de nouveau perdus face aux Phoenix Suns, c’était un match exceptionnel, la partie c’est terminée sur un score de 113 à … »

Je me lève précipitamment, je me prend les pieds dans la couette et me casse la gueule, j’atterris la gueule la première dans le réveil et tape dessus de rage en me tenant le nez pour l’éteindre, ce dur labeur terminé, je m’écroule sur la moquette et je ferme les yeux, mon nez me fait mal et penser à la journée qui m’attends me rend d’autant plus hargneux… Une fois la douleur passée, je me lève et me rend dans la salle de bain en me grattant les noix avec une grâce sans pareille… Les formalités hygiénique débute, douche d’une dizaine de minutes, brossage de dents, rasage en vitesse…. une fois finies , Je regarde ma tête dans la glace et je me dis que c’est bon, assez bien coiffé et assez bien raser… En réalité, j’ai une tête de shooté qui sort d’une fête, je suis pas doué pour ce genre de truc… Je penche la tête pour voir l’heure sur le réveil toujours au sol…

« Merde, déjà ? ! Faut que je me grouille… »

Je me précipite dans la chambre, j’ouvre l’armoire si fort et si rapidement qu’elle me revient dans la gueule, je m’en tape et je prend une chemise blanche et un pantalon noir, j’enfile mon attirail en vitesse et dévale les escaliers. Je mets mes chaussures en courant, direction la cuisine pour me faire du café et pourquoi pas manger un truc, je farfouille dans le frigo, je trouve que dalle, je décide de prendre une pomme sur le meuble et je prend le café prêt, je le bois en vitesse, du moins la moitié… Pas de bol aujourd’hui, ou je suis peut-être tout simplement con, je me suis brûlé la langue et recraché la moitié dans l’évier, allez, c’est pas grave, je cours dans le couloir et je prend mon portefeuille et mes clés sur le meuble d’entrée et mon manteau au passage, j’ouvre la porte en vitesse et me rue dehors en n’oubliant pas de fermer la porte à clé, j’arrive devant le métro, avec le blouson à moitié enfiler, mes clés dans la bouche, une pomme et le portefeuille dans la main gauche, tout ça pour me rendre compte que j’ai oublié mon attaché-case dans la baraque…

« Putain, bordel, c’est vraiment pas le jour, merde alors ! »

Les passants me regardent avec des yeux et des bouches grands ouverts, mais je m’en tape, je tape un sprint dans les escaliers… Tiens en parlant d’escaliers, j’ai complètement oublié de vous dire que j’habitais au quatrième… Bref, j’arrive devant ma porte, je me débat avec mes clés, les fais tombés, les ramasse, les refais tomber, les reramasse et arrive enfin à ouvrir cette saloperie de porte… Hop, direction le salon, je prend mon attaché-case avec toute mes affaires et je me précipite dehors… De nouveau arrivé devant la bouche du métro, je réfléchis quelques instants pour savoir si j’ai rien oublié, non c’est bon tout va bien… Je descends les escaliers comme un dératé, je manque de me casser la gueule et je m’arrête dans une glissade spectaculaire devant un distributeur de billet, j’en achète un en vitesse, grogne contre la machine pour sa lenteur et continu ma course dans le métro, sur la rame, je chope tout juste une rame, sauvé, je me décide enfin à manger ma pomme qui est serrée dans ma main. Arrivé à Clinton, Je ne cours plus mais je me presse tout de même à sortir hors du métro. Quand j’y repense, j’ai même pas pris la peine de regarder les gens du métro pour voir les drôles de mecs ou nanas qu’il y avaient cette fois-ci, pas grave je me rattraperais ce soir, enfin c’est ce que je pensais… Quand j’aperçois le restaurant, j’arbore le même sourire niais que j’arbore tous les jours pour faire croire à mon patron que je suis heureux de venir travailler avec un demeuré comme chef cuisinier, qui ne fait même pas la différence entre un navet et un radis, la seul différence c’est que le radis, je lui foutrait bien dans le fion et le radis dans le pif… Mais d’une certaine façon, j’ai pitié de ce mec, gros, laid, divorcé, sans talent, la vie à pas du être facile pour lui, mais s’il était pas devenu aussi con, j’en aurais peut-être fais un pote, mais c’est pas le cas, qu’il aille crever dans un caniveau de Harlem… Bref, la journée commence comme toute les autres, j’arrive au resto à neuf heures un quart, on prépare des entrées et des dessert jusqu’à onze heure et demi, midi… Et voilà, sa commence, la cuisine toute entière entre en mouvement, les commandes n’en finissent pas, on jette deux ou trois plats quelques fois, mais en somme ça marche bien…. Sauf que vers treize heures, il y a une couille, un espèce de camé entre dans le resto et mord un serveur, panique générale, le patron est là pour essayer de faire rester les clients pendant que deux vigiles empoigne le drogué et le jettent dehors comme un malpropre, le serveur est emmené derrière les cuisines où on le soigne, mais le sang ne s’arrête pas et le serveur finis par s’évanouir par manque de sang, en attendant, un autre appelait des ambulanciers mais le réseau est surchargé et il était impossible de les joindre, on a beau demander au patron qu’un serveur ou un cuisinier l’emmène lui-même à l’hôpital, celui-ci refuse catégoriquement que perdre un serveur ou un cuisinier alors qu’il y a autant de monde, le patron promet de l’emmener quand il y aura moins de clients… On allonge alors le serveur du nom de Tim et le sang à l’air d’avoir arrêté de couler… Tout le monde repart donc à son boulot, alors que le drogué de tout à l’heure rerentre dans le restaurant avec une autre de ses potes, une bagarre s’en suit pendant que Tim, se relève et attaque un cuisinier, c’est la panique générale, le resto se vide et les vigiles peinent à faire sortir les deux malades, plusieurs cuisiniers agrippe Tim pour le calmer et une bagarre s’en suit, le cuisinier agressé s’effondre, mordu à la gorge. Je commence à paniquer et raffermi ma prise sur le hachoir que j’avais en main…

[HRP: merci pour cette histoire bien detaillée et interressante, cependant il faut que l'on puisse t'introduire avec les autres joueurs si tu viens à en croiser, alors la majorité des autres joueurs sont dans la nuits à l'heure actuelle et les rues sont deja desertes ou pas, cette histoire fait partie pour moi de ton background meme si cela est tres recent, on va donc avancer un peu dans le temps si cela ne te derange pas]

La bagarre devint vite un massacre, la panique prit le dessus dans la tête du jeune cuisinier, il arriva à se refugier à l'etage avec une serveuse qui venait faire son premier jour, il sagissait d'un appartement que personne n'occupait, il y avait une fenêtre donnant sur la rue dans la pièce où ils se trouvaient et une petite salle de bain fermée à clé, ils restèrent tout deux enfermés en essayant de se faire le plus discret possible, apres des heures qui avaient semblées être des jours le calme revint dans le restaurant où plus aucun bruit ne se faisait entendre...


La jeune serveuse était assise le long d'un mur, le menton sur ses genoux, completement terrifiée, elle jeta un petit regard vers Edward et se remit à fixer le sol pour murmurer

Tout le monde est mort... qu'est-ce qu'on va devenir... je veux pas mourrir...

[HRP : Non, ce n'est pas bien grave ^^ Je sais m'adapter à toute les situations Et je préfère clairement trouver des compagnons rapidement, bon je suis avec une femme là, mais bon, c'est une femme hein ^^ ]

Mon corps tremblait, La cuisine était devenu la cible d'une caméra cachée, c'était un vrai massacre, les cuisiniers mordus qui s'effondrait au sol, censé être mort ou presque se relevait quelques minutes plus tard pour attaquer les autres... J'essayais de me calmer, et de penser à une mauvaise blague, la scène qui se passait sous mes yeux était digne d'un scénario hollywoodien... Tout ça ne pouvait être réel, mais je ne pouvais m'y persuader, les cris, le sang, tout avait l'air si réel. Ne pouvant en supporter plus, mes nerfs pouvaient craquer d'une minute à l'autre, je pouvait vomir mon maigre déjeuner d'un moment à l'autre. La porte battantes qui menait au restaurant était dans mon dos, je pouvais y être en quelques secondes, un simple mouvement du corps et je fus retourné, devant moi, le chef cuisto, une partie du visage arraché, le réalisme me saisit au ventre et un mal de ventre me plia en deux, me refusant de vomir, je me redressait du mieux que je pût...

" Ch... Chef, c'est quoi cette merde, encore une de vos idées, une caméra cachée... Je demande comment le patron a pût accepter ! "

Ces mots étaient vide de sens pour Edward, même si il savait que ce n'était pas une caméra cachée, il ne pouvait que l'espérer... La réponse qu'attendait Ed' ne venait pas, ce sale con de chef ne pût emmètre qu'un drôle de gargouillis, à peine audible mais assez fort pour que Edward l'entende. Edward pris de panique, ne pouvait s'empêcher qu'un coup de hachoir dans le bras lui rendrait la parole, foutu gros lard, si il avait autant de talent, pourquoi ne pas avoir fait comédien plutôt que cuisto...

" Putain, mais laissez moi passer et arrêtez cette comédie... C'est franchement nul à chier !"

Toujours pas de réponse, toujours ce faible gargouillis qui vient du fond de la gorge, cette fois-ci Ed', explosa, il ne pouvait plus se contenir, c'était trop pour lui. Même si il devait mettre une beigne à cet abruti, il lui ferait avouer que tout ceci n'était que du flan...

" Réponds moi correctement espèce de sale gros lard, diabétique et laid ! T'es qu'un sale con, tu n'as pas de talent dans la restauration et si ta femme t'as quittée c'est parce que t'es une daube au pieu ! "

Ce hurlement n'eut aucune conséquence, le visage de ce gros lard resta impassible, dénué de toute expression et un dernier gargouillis s'échappa de sa gorge. Ed' n'en revenait pas, le chef aurait dû réagir à toute ces insultes, lui si colérique à la moindre injonction... Edward recula quelque peu décontenancé, la seule idée qui lui vint en tête était qu'il était vraiment dans son rôle et qu'il allait lui faire payer, alors faute pour faute autant aller jusqu'au bout, Ed' pris un peu d'élan et se mit à courir vers le chef pour lui rentrer dedans, épaule la première. Ce sale con tomba à la renverse et s'écrasa au sol sans rien dire, et laissa une nouvelle fois échapper un nouveau gargouillis, Ed' ne pouvait y croire et continua sa course pour foncer dans les portes battantes, et les ouvrit à la volée, Edward ne pût enfin s'arrêter qu'en rentrant en contact avec une personne, par la carrure, Ed' comprit qu'il s'agissait d'un homme, ce dernier fut envoyer au sol et une petite voix le remercia...

" Merci beaucoup... merci infiniment... J'ai crue que j'allais mourir !"

Edward n'y fit pas attention, ses yeux et ses oreilles étaient plutôt focaliser sur la salle du restaurant, le massacre de la cuisine était amplifié ici, c'était un vrai champ de bataille, les tables étaient renversées, de même pour les chaises, des hommes et des femmes se battait, c'était un vrai foutoir... Edward sortit de sa rêverie lorsque l'homme qu'il avait poussé se releva juste devant lui, il avait du sang autour de la bouche qui dégoulinait, l'homme allait l'agripper mais la petite voix qu'Ed' avait secouru, l'agrippa par le bras et le tira sur le côté, l'homme continua sa course, les bras tendus, vers le mur...

"Monsieur... Monsieur ?! Il faut se cacher, c'est mon premier jour, alors je ne connais pas les lieux ici... "

Edward la regarda alors, il la reconnu, c'était une jeune serveuse, qui venait d'arriver pour son premier jour de service... Ed' la dévisagea quelques secondes et ouvrit la bouche mais ce qui en sortit était tout autre que ce qu'il voulait dire :

" Je.. bliz, Appartement... Merdier... Ici... Je... Bliz.... "

La jeune serveuse ne comprenant rien lui demanda de répéter et cette fois-ci Edward réussit à articuler une phrase compréhensive :

" Je sais qu'il y a un appartement là-haut, mais expliquez moi ce qui se passe ici, c'est quoi ce foutu merdier ?"

" Après, on a pas le temps, c'est un vrai massacre, j'ai déjà vu des films de zombies, et tout se passe comme ça, une seule morsure peut-être fatale... Dépêchez-vous de nous conduire là-haut"

Ed' ouvrit grand les yeux, des films de zombies ? Elle était folle, ou peut-être un peu jeune, il ne fallait pas exagérer, les zombies n'existait pas, les films de Resident Evil ou de Romero n'était que du cinéma, il ne fallait pas croire à des âneries pareilles... Mais lorsque Edward jeta un coup d'œil dehors, sa pensée fut tout autre... A travers les vitres du restaurant, on pouvait la rue, et croyez-moi, c'est un sacré merdier, des voitures en feu, des émeutes, on aurait dit Apocalypse Now... Edward, dans un élan impulsif, pris le bras de la serveuse et se mit à courir à l'autre bout du restaurant vers une petite porte, lui le savait derrière cette porte, un escalier, en haut un couloir avec au fond des toilettes et sur le côté gauche un appartement qui appartenait avant au patron... Il ouvrit la porte comme un cinglé, jeta la serveuse comme un dingue dans les escaliers et ferma la porte pour reprendre le bras de la serveuse et monter les escaliers comme un forcené... Il se dépêcha d'ouvrir la porte maladroitement et finis par la refermer à clé...

La serveuse remit ses idées en place et alla s'agenouiller contre un mur et enferma sa tête dans ses genoux, Ed' lui s'affala dans le canapé en face de la télé, éteinte, il cala ses coudes sur ses genoux et posa son menton dans le creux de ses mains, les doigts placés en éventail sur ses joues... Plusieurs heures passèrent et le vacarme finit par s'épuiser et enfin s'arrêter, Ed' n'avait pas arrêter de fixer la télé comme si un film ou une série passait... Soudain un murmure lui parvint au oreilles et Edward ouvrit réellement les yeux.

"Tout le monde est mort... qu'est-ce qu'on va devenir... je veux pas mourir..."

Ces quelques mots mirent le cerveau de Edward en ébullition, des milliers de pensées tournaient dans sa tête... " Tout le monde est mort ", étaient-ils vraiment mort, c'était peut-être tout simplement une maladie, ou je ne sais quoi, on ne pouvait pas les appeler des zombies, c'était irréaliste ! " Qu'est-ce qu'on va devenir ", cette fois-ci Edward tourna sa tête vers la serveuse et la contempla plus intensément, c'était une jeune femme plutôt mignonne et assez sexy... STOP ! arrête de penser à ça, t'es malade comme mec toi... "je veux pas mourir" , bah, moi non plus... Faut faire quelque chose, déjà faudrait chercher des armes... Edward ne réalisa alors que maintenant qu'il avait gardé son hachoir à viande et qu'il l'avait posé sur le canapé... Il le regarda et ne pût se faire à l'idée de pouvoir tuer quelqu'un avec ça. Edward ouvrit alors la bouche :

" Moi non plus je ne veux pas mourir, et je te jure que je ferrais tout pour survivre, je pense qu'on devrait chercher des vires, de l'eau, des armes dans cette appartement, mais il faut faire le moins de bruit possible... "

Edward se leva du canapé et se dirigea vers elle pour l'aider à se relever...

" Hmmppff, pas fameux comme premier jour hein ! Mon nom c'est Edward et toi ? "

Ed' lui fit un petit clin d'œil et lui tendit sa main....

[HRP : Tu pourrais me décrire précisément l'appartement steuplait ^^ pour que je sache à quoi m'en tenir ]

[HRP: tu es dans un 25m² hors salle de bain, il y a le minimum syndical dans l'appartement car il n'etait pas occupé, il y a un évier posé sur un meuble de rangement, deux placards, et un frigo qui ne semble pas être branché, il y a une petite table et quelques chaises, un canapé et une télè sur un meuble]

Edward se leva du canapé et se dirigea vers elle pour l'aider à se relever...

" Hmmppff, pas fameux comme premier jour hein ! Mon nom c'est Edward et toi ? "

Ed' lui fit un petit clin d'œil et lui tendit sa main....

La jeune fille se releva, c'etait une jeune fille brune aux yeux noisettes qui avait tout juste la vingtaine, de petite corpulance mais avec un visage d'ange...

Je m'appelle Myra... murmura t'elle

La jeune fille brune prit sa main et se releva avec l'aide de Ed', elle était jeune à n'en pas douter, des yeux noisettes et un jolie minois... Cette dernière lui répondit dans un murmure :

" Je m'appelle Myra... "

" Enchanté Myra, Appelle moi Ed', ce sera mieux... Officieusement, le cuisto le plus talentueux du resto, officiellement, c'est le gros lard qui n'arrêtait pas de gueuler en cuisine, tu as surement dû le remarquer si tu es entré en cuisine, enfin bref, je vais pas te parler de ces histoires... Mais si tu as faim, tu peux compter sur moi pour te préparer un petit truc succulent ! "

Avec un petit sourire, Ed' lacha la main de la jeune fille, et entreprit de chercher le plus silencieusement possible, d'abord il prit son hachoir laissé sur le canapé et le déposa sur le meuble de la cuisine, il se dirigea ensuite vers la télé pour récupérer les piles de la télécommande s'il y en avait, il fouilla ensuite le meuble télé, pour voir s'il y avait quelque chose d'utile. Le frigo n'avait pas l'air branché mais autant vérifier s'il n'y avait rien dedans. Ed' décida ensuite de fouiller le meuble de rangement et les deux placards et en sortir tout ce qui serait utile pour se battre ou tout simplement pour manger...Après cette petite et maigre fouille, Ed' se retourna et entreprit de lancer la discussion, après tout s'il devait se sortir de ce merdier à deux, autant instaurer un état de confiance...

" Hep, dis donc, euh, Myra, on va pas pouvoir rester éternellement dans cet appartement, même si je me dis que je serais incapable de me battre contre ces choses, d'ailleurs tu as dis les appeler... "Zombies", je pense que c'est un peu exagérer, les zombies, c'est rien du cinéma, ça ne peut exister, du moins je l'espères... Alors euh, que dirais-tu tout d'abord de les appeler : "Eux" et deuxièmement, est ce que tu te sens capable de les frapper avec une arme, contondante ou tranchante ? "

Et bah mon vieux Ed', t'es franchement pas quelqu'un qui a du tact, moi même je me remets difficilement que ce qui s'est passé, alors je n'imagine même pas ce qu'il doit se passer dans sa tête, après tout elle est encore jeune...J'aurais quand même pût aborder un autre sujet... D'ailleurs en parlant d' "Eux", je devrais regarder par la fenêtre discrètement pour voir l'état de la rue... Tiens donc, je n'y avais pas fais attention, mais il y a une porte là-bas, peut-être qu'il y a quelque chose d'intéressant à l'intérieur, Ed' se précipite donc vers la porte et tente de l'ouvrir mais manque de bol, elle est fermée à clé. Merde, la clé est sûrement dans l'appart', à moins que ce soit le patron qui l'est chez lui, ou sur lui, je sais qu'il trompait sa femme avec des minette qu'il ramenait ici. Il doit soit avoir la clé sur lui ou soit il la laisse dans cet appart'... Déjà, qu'est ce qui peut y avoir là-dedans ? Ahh, bah, je vais regarder par la serrure, j'y verrais surement quelques indices... Okay, c'est une salle de bain, au moins ce serait plus hygiénique si je pouvais trouver la clé, et il y a peut-être des médocs...

" Hep Myra, c'est une salle de bain, mais c'est fermée, tu pourrais m'aider à chercher la clé ? Et au fait, j'y ai pas pensé, mais ça fait des heures qu'on est dans cette pièce, si jamais tu as une envie pressente, tu me le dis, les toilettes sont au fond du couloir mais n'y va surtout pas seule... Si jamais l'un d' "Eux" monte, à deux, on pourra mieux se défendre... "

Ed' se mit donc à la recherche de la clé, en farfouillant un peu partout dans l'appart'...

[HRP : Bon ba voilà, à toi de juger, ce que je trouve, l'état de la rue, et la clé ^^ Surtout soit généreux ]

[HRP: les bouteilles d'eau ne sont pas fraiches ==> frigo pas branchée, mais pas important je considère qu'elles sont mises dans le sac, si cela te gene fat en part]

Hey Hey, Myra calme toi, t'inquiète pas, si tu y arrives pas, je te protégerais, ne t'inquiète surtout pas, et calme toi, je t'en prie, si va pas dis le moi, si tu parler de tout à l'heure, parles moi en... Je t'écoutes... Vas-y pleure même si tu veux...


Myra restait assise sans rien dire ni faire

" Myra, chut, ne fais plus aucun bruit ! "

Dehors la nuit rendait les choses plus terrifiantes et chaques petits bruits faisaient sursauter Edward...

Dans un premier temps tout semblait calme, mais apres quelques minutes de petits grincements se firent entendre ainsi qu'un rale...

[HRP : Okay pas de problème, l'eau chaude c'est bon aussi ]

Myra était calme, on aurait dit qu'elle était partit dans un autre monde, ce n'était pas le moment, si jamais l'un d' "Eux" montait j'aurais besoin d'elle... Mais pour l'instant, je n'y pensais pas vraiment, mon occupation dans un moment pareil était de discerner les bruits qui venait de l'intérieur du restaurant et les bruits qui venait du dehors... Les corbeaux et les bruits dans la rue étaient terrifiants mais les bruits qui m'effrayaient réellement étaient ceux qui venaient du couloir ou de n'importe où à l'intérieur de ce resto... Chaque bruit étant un supplice, les sursauts constants étaient d'autant plus ennuyant. Et d'un coup, je fus debout, le vacarme que je fessais n'avait plus d'importance, les grincements des escaliers et le râle que j'entendis fût la chose que j'attendais mais que je redoutais, Tout d'abord je suivis mon plan à la lettre, je poussais tous les meubles qui me tombaient sous la main et je les balança devant la porte pour en faire une muraille, le sac à dos fût attraper et le hachoir vint dans ma main aussi vite que j'avais l'habitude de le faire en cuisine...

" Myra bouges-toi on descends par la fenêtre, allez lèves-toi ou tu vas mourir ! Je pensais que tu ne le voulais pas ! Alors bouges-toi ! "

Et soudain quand j'ouvris la fenêtre et que je me préparais à essayer de descendre, qu'elle me suive ou non, je percutais... Comment ferais-je pour leur échapper dans la rue, j'étais rapide mais ma jeunesse d'antan était passée, je ne pouvais plus courir comme avant surtout pas fringué comme ça et avec ces chaussures là... La seule solution : Me battre !
Je compris pendant cette nuit que pour survivre dans ce nouveau monde, je devais me battre ! Tout ce qui s'était passé aujourd'hui avait l'air irréel mais ça l'était pourtant, "Eux" étaient là, Myra les avaient appelés Zombies, mais je préférait les appeler "Eux". Ils étaient encore des humains, du moins ils en avaient l'apparence. Je ne pensais pas pouvoir tuer mais je pourrais me battre, les repousser, je survivrais !

" Myra, réfugies-toi dans un coin de la pièce, je t'ai promis que je t'aiderais et que je ne mourrais pas, et bien, je vais tenir ma promesse ! "

Alors que ma jambe pendouillait dans l'air, je la fis rentrer rapidement dans l'appart, je laissais la fenêtre ouverte, et je raffermis ma prise sur le hachoir alors que je balançais mon sac de mes épaules pour en faire un bouclier de fortune. J'ai une chance, si Myra à raison alors, "Eux" n'utiliseront que leur dent comme des "Zombies" le feraient, sinon, et bien j'aviserais... Je fis tomber quelque meuble de cette pseudo muraille pour leur faciliter la tâche...

Les coups arrivaient à rythme régulier, jusqu'au momment ou la porte ne resista plus, encore quelques coups pour ecarter les meubles, et apparut un homme d'1m80 environ pesant au moin 90kg, le visage dechiré sur tout le coté droit, tu peux voir au travers de sa joue, un de ses yeux a été arraché au vue des marque qui l'entourent, il est couvert de sang, mais le plus impressionnant reste quand meme le fait qu'il ai une barre en fer qui lui traverse la cuisse et que cela ne semble pas le gener...

RAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaa!!!!! prononça t'il en commencant à avancer vers Ed assez rapidement, il n'y a que 3m entre eux il faut agir vite...

Comme d'habitude, la pièce était d'un triste monotone, et la plante qui était fanée depuis belle lurette n'arrangeait pas les choses... Quel radin ce patron, il pourrait au moins arroser une plante ! La seule chose qui pouvait rendre cette pièce joyeuse aujourd'hui c'est qu'elle n'avait pas reçue une seule goutte de sang... Tout d'abord je me dirigeais vers les casiers, je chercherais ensuite dans le bureau, et ensuite dans toute la pièce pour trouver une quelconque clé, je chercherais comme chercherait un inspecteur, dans les tiroirs, sous les tiroirs, sous le bureau, sous les casiers ou sur ceux-ci, sous le fauteuil et je mettrais un coup de hachoir dessus pour voir si il ne l'avait pas caché dedans... Bref, de vraies fouilles d'investigations ! Après mon mode Commando, je passerais en mode Colombo. Après ma fouille je me dirigerais vers les cuisines toujours les armes aux poings...

Avec cette nouvelle arme, la donne changeait, si je tendais le bras, je pouvais frapper à plus d'un mètre. Dans ce cas là, je hachoir pourrait me servir à quelque chose d'autre, j'avais prévu de le faire avec les couteaux trouvés en cuisine mais ça suffira pour l'instant. Ed' posa son sac sur le bureau, la machette à la main, il décoinça le hachoir planté dans le bureau et il fit un trou dans le sac à dos avec le hachoir de l'intérieur du sac, il cala le hachoir pour sa lame dépasse du sac, il repositionna le sac de façon à en faire un bouclier et le hachoir tint bon, il était bien calé et la lame dépassait, au moins le sac servirait défense mais également d'attaque. Avec la machette dans l'autre main, il se dirigeait dans les cuisines, rajouter des couteaux à l'intérieur du sac serait utile. Avec la découverte de la machette, Ed' avait complètement oublié la clé de la salle de bain, mais ce n'était pas sa principal préoccupation, ce qui l'inquiétait le plus, c'était de savoir si les cuisines étaient aussi vide que le bureau ? C'est donc avec une peur au ventre qu'il poussa la porte battante des cuisines et y entra sur ses gardes...

Pour Ed' ce fut le grand ménage, il envoya valser la boite de pilules bleues et remplaça les deux bouteilles d'eau chaude qu'il avait trouvé dans l'appart' par des fraiches qu'il trouva dans le frigo. Il planta son hachoir dans un plan de travail et rangea cinq pommes, quatre oranges, six citrons, trois tubes de lait entier sucrés et six canettes de soda, il se dirigea vers les étagères pour prendre une petite casserole, il laisserait les couteaux au sol. Son sac-à-dos était donc presque remplis, il contenait deux bouteilles d'eau fraiche de 50cl, huit barres énergétiques, cinq pommes, quatre oranges, six citrons, trois tubes de lait entier sucrés et 6 canettes de soda fraiche, il se demandait si il pourrait mettre la casserole et décida qu'il s'en servirait pour bloquer le manche d'une poêle fessant la taille du sac, le manche passerait par le trou qu'il avait fait avec la lame du hachoir, la poêle renforcerait la défense. Il retournait en vitesse dans le bureau du patron, il espérait y trouver des clous ou du scotch dont il pourrait se servir pour maintenir la poêle un bon bout de temps et donc consolider son pseudo bouclier. Il était prêt, il regarda son hachoir d'un air triste mais, il savait que si il tombait, il pourrait très se prendre la lame à la place de l'adversaire, c'était trop dangereux et l'expérience qu'il avait faite dans l'appart' lui montrait à quel point, son hachoir lui était inutile contre la force surhumaine qu'ils possédaient. Avec sa machette, Ed' pensait qu'il serait plus facile de se battre.

[HRP : Je ne sais pas si j'ai le droit de me servir pour la casserole et la poêle et je n'ai donc mis à jour l'équipement de mon profil sans les compter, j'attends donc que tu valides ou non, ces objets ]