La fuite en avant

Jodie s'arrêta un temps pour reprendre son souffle, en essayant au maximum de se retrouver dans un endroit peu visible...
Ses pensées étaient focalisées sur son frère et sa soeur et elle n'avait qu'une obsession : se rendre à Brooklyn le plus vite possible.
Les clé de voiture n'avaient pas quitté sa veste, puisqu'elle revenait du travail et elle tenta de retrouver l'endroit où elle l'avait garée....

Les images de la fillette et de la femme de quittaient plus son esprit...Le médecin reprit le dessus sur la jeune femme : il devait probablement s'agir d'une forme de rage, de fièvre, qui se transmettait par la salive ou quelque chose d'approchant.
Elle provoquait apparemment des troubles psychomoteurs, dûs à une potentielle attaque du système nerveux, ce qui expliquait les problèmes de déplacement et probablement l'altération mentale...
La chinoise regrettait fortement de ne pas s'être rendu au séminaire sur les virus militaires et leurs utilisation dans la guerre biologique, mais elle avait préféré éviter le sujet trop lugubre....
Arrivée à la rue où elle s'était garée, elle chercha son véhicule des yeux...

Invité

Ton véhicule est brulé, et donc inutilisable. Tu n'as décidément pas de chance.
Tu dois faire ton voyage à pied, et heureusement pour toi la rue est déserte. Du moins en apparence.

Soupir... Ce n'était pas l'état de la voiture qui inquiétait le plus Jodie, mais bien le fait qu'elle perde du temps à faire tout le trajet à pied, dans un climat aussi hostile...
Il fallait peut-être prendre quelques précaution.
En regardant dans les carcasses autours, il était peut-être possible de trouver une arme de fortune ou quelque chose d'utile.
Un stéthoscope et un tensiomètre étant des armes aussi utiles qu'un paquet de biscuit et trois briques de lego...

Invité

Dans les débris tu trouve un pied de biche... peut cela pourra t'être utile.

Un mauvais film d'horreur...Voilà dans quoi Jodie se sentait...Le genre d'idiotie que son frère s'infusait à longueur de journée avec un paquet de chips dans la main et une bouteille de coca dans l'autre...
Passant la dragonne de sa sacoche sur son épaule pour avoir les mains libres et saisissant l'objet de fortune, la jeune femme progressait vers la limite du quartier chinois pour se diriger vers le Financial district, où débutait le pont de Brooklyn.
Traverser les champs de décombres de chinatown n'avait pas été une partie de plaisir, mais le Lower lui reserverait sans doute des surprises bien pires...
Jodie pris soin d'éviter les grands axes, vraisemblablement bourrés de malades....

Invité

Tu déambules dans les petites rues de manhattan, pleine de vie il y a encore quelques heures.
Désormais, les cadavres ont remplacés les humains, le feu à détruit la plupart des magasins et les stands ne sont plus que des décombres.
Tu devrais atteindre le financial district d'ici une petite demi heure, si tu survis bien entendu.
Tu marche depuis quelques minutes lorsque une de ces choses surgit d'un hall sur ta gauche d'immeuble et te pousse violemment à terre. Tu glisse sur un mètre environ. La bestiole te regarde et se jette sur toi, toutes dents dehors prête à te croquer un petit bout.
Tu es à terre, sur ton côté gauche et tu as du mal à saisir la situation.
Que fais-tu?

Le choc propulse la frêle jeune femme au sol et l'homme semble complètement dément...
Reculant toujours, les dents serrées pour éviter de hurler, Jodie referme son étreinte sur l'arme métallique qu'elle a ramassé un quart d'heure plutôt, protection dérisoire face à une ville entière truffée d'horreurs tapies dans l'ombre, comme celle-ci...
Reprenant son souffle pour ne pas céder à la panique, elle tente de se relever, en levant d'une main son pied-de-biche.
Trop tard ! L'homme est déjà sur elle...
Ecrasée par le poids de la chose, la chinoise se débat tant bien que mal, en tentant de porter le plus de coups possible au visage de l'homme avec son arme de fortune.

Invité

Ta peur rend tes coups inefficaces, et la chose commence à avoir le dessus sur toi. Soudain il est tiré en arrière et balancé contre un mur.
Tu vois une jeune femme athlétique habillée en treillis militaire, qui envoi un coup de pied avec souplesse dans le menton de ton agresseur. Un bref "crac" se fait entendre et l'homme tombe à terre, inerte.
La femme se retourne vers toi et te tends la main pour t'aider à te relever.

Debout, dépêche toi d'autres vont venir.

A mesure que ses forces la lachaient, les mouvements de bras de Jodie se firent plus rapide, presque hystériques et complètement dénués de force...
Le souffle croupi de son agresseur s'était rapproché de son visage et annonçait une fin imminente. La chinoise ferma les yeux et serrant les dents.
Le choc et l'allègement qu'elle ressentit la seconde qui suivit lui annoncèrent un changement de programme.

Debout, dépêche toi d'autres vont venir

Encore tétanisé, la jeune femme eût du mal à ouvrir les yeux. Le soleil dans le visage lui empêche de bien définir le visage de la femme qui lui fait face.
Saisissant la main qui lui est tendue, elle se remet péniblement debout et tente d'articuler une phrase, malgré la boule d'angoisse qui lui enserrent la gorge.
Sa voix chevrote lorsqu'elle répond

Merci...Je..Qu'est ce que c'est que....Qui ?

Les mots décousus ne parviennent pas à sortir de sa bouche et les questions se chevauchent sans aucune organisation...

Invité

Tu regardes bien et tu vois le visage de celle qui t'as sauvé la vie.

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Elle est belle, et à certainement du sang amérindien qui lui coule dans les veines. Son visage comporte des traits forts, son regard paraît menaçant. Elle a de longs cheveux noirs qui descendent le long de son cou pour s'arrêter aux omoplates. Elle est assez grande pour un femme, un peu plus d'1m70 et elle possède un corps assez athlétique.
Elle porte un uniforme militaire, un casque, un M16 en bandoulière, un Berretta dans un holster à la ceinture ainsi qu'un couteau de combat attaché à sa cuisse.

Merci...Je..Qu'est ce que c'est que....Qui ?

Plus tard, suis moi.

Elle t'attrape par la main et te tire dans le hall d'immeuble, puis ferme la porte. Le hall est encore en bon état, excepté quelques taches de sang sur le mur. Il est assez étroit, à peine deux mètres de large. En face de la porte, l'endroit se divise en deux: Sur la droite il y a un escalier d'un mètre de large qui mène aux étages et sur la gauche le couloir se rétrécit encore plus et se poursuit le long des escalier pour donner place à la porte de la cave.

J'ai "nettoyé l'endroit, t'en fais pas. Celui qui t'a bondit dessus était le dernier. Je m'appelle Jenah, et toi?

Hagarde, Jodie suivit sans trop comprendre pourquoi la jeune femme qui lui avait sauvé la vie...Une fois en sécurité, la chinoise se laisse glisser contre le mur et relâche ses nerfs...

Je m'appelle Jenah, et toi?

Premier acte humain, banal, presque anodin, depuis les deux heures d'enfer qui ont surgit du néant...Presque dérisoire, surréaliste...Essuyant son visage couvert de larme et arrêtant tant bien que mal le tremblement compulsif de sa mâchoire, la chinoise articule une réponse

Jodie...Je suis...Je suis médecin...Il faut...Il faut que j'aille rejoindre ma famille, à Brooklyn...Il faut que je m'assure qu'ils aillent bien..

Invité

Jodie...Je suis...Je suis médecin...Il faut...Il faut que j'aille rejoindre ma famille, à Brooklyn...Il faut que je m'assure qu'ils aillent bien..

Jenah te répond froidement:

Tu ne pourras pas les rejoindre, l'armée a détruit les ponts de Manhattan. Nous sommes coincés ici. Tous mes collègues sont morts, je dois être la seule survivante des militaires envoyés pour contenir tous ces trucs. On ne peut pas les arrêter. Pour le moment oublie ta famille et pense à toi, c'est ta seule chance.

La nouvelle tomba, sèche comme une lame de guillotine...
Elle avait toujours éprouvé beaucoup de difficulté à avouer un diagnostic fatal à ses patients, mais elle savait qu'en règle générale, lorsque le doute n'est plus possible, l'esprit humain reprend plus facilement le dessus...
Après tout, si la quarantaine avait été mise en place correctement, peut-être que le reste de New York n'avait pas été touché...Cela dépendait essentiellement du moyen de propagation du virus.
S'il s'agissait du forme complexe de la rage, l'isolement pouvait se révéler efficace...
Reprenant progressivement son calme elle souffla pour répondre, résignée et absente

- D'accord...Mais qu'est ce qui se passe exactement ici ? C'est quoi ce foutoir ? Je veux dire, je suis rentrée chez moi, je me réveille et tout d'un coup...Enfin ça n'a pas de sens ! Une épidémie ne se répand pas comme ça, en quelques heures ! Et pourquoi la quarantaine ne s'accompagnent pas de livraisons de soins ou d'évacuations ? On a des hélicoptères pour ce genre de chose ? Le service d'hygiène à foutu le camps ou quoi ?

Invité

- D'accord...Mais qu'est ce qui se passe exactement ici ? C'est quoi ce foutoir ? Je veux dire, je suis rentrée chez moi, je me réveille et tout d'un coup...Enfin ça n'a pas de sens ! Une épidémie ne se répand pas comme ça, en quelques heures ! Et pourquoi la quarantaine ne s'accompagnent pas de livraisons de soins ou d'évacuations ? On a des hélicoptères pour ce genre de chose ? Le service d'hygiène à foutu le camps ou quoi ?

J'en sais rien de ce qu'il se passe, je suis un soldat de deuxième classe. On a été appelé moi et mon régiment ce matin pour une opération de maintien de l'ordre. On est arrivé à 8 heures et quelques dans manhattan, on nous avait dit que des policiers avaient été gravement blessés, puis en quelques minutes tout à commencer à dégénérer, des centaines de ces trucs se ramenaient vers nous. On en a buté pas mal mais il en revenait toujours. Puis on a eu des morts. Alors on les a mis derrière nous. Puis ils se sont relevés et on a été pris entre deux feu. J'ai vite compris que s'en était finit, qu'on allait crever alors je me suis tiré. J'ai déserté quoi. Et si tu veux mon avis, l'infection s'est propagé au reste des états-unis. C'est pour ça que y'a pas d'évacuations. Putain c'est un beau bordel en tout cas.

Une minute....Les corps des morts s'était relevé ???
Jodie ferma les yeux et tenta de se concentrer...Ce n'était pas le genre de chose qu'on apprenait à la fac de médecine.
Un mort est mort. Point.
Pourtant force était de constater que la fillette qu'elle avait vu avait effectivement fait un arrêt cardiaque immédiatement après son hémorragie fémorale. Et qu'elle s'était réveillé ensuite.

C'est proprement impossible...Je veux dire, vous êtes sûrs que vos hommes étaient morts ? Dans certains, je pense qu'un sursaut d'adrénaline peut provoquer un réenclenchement du coeur.
Si le virus déclenche ce type de procédé, il est également possible que ces personnes ne sentent plus la douleur et subissent des problèmes nerveux, comme ces troubles du comportement...

Jodie débitait ses hypothèses scientifiques à grande vitesse pour éviter de penser à deux choses : la pandémie s'était répandue et aucun secours de ne viendrait les chercher.
Elle cherchait absolument à se protéger de la folie de la situation...Les morts ne pouvait pas se relever...

Il faut...Il faut qu'on essaye de se regrouper...De trouver d'autres survivants..De joindre quelqu'un n'importe qui...On mettra plus de chance de notre coté si on est nombreux, non ?

Jodie s'arrêta un temps puis reprit...

Merci pour tout à l'heure...Je n'aurais jamais rien pu faire toute seule.

Invité

C'est proprement impossible...Je veux dire, vous êtes sûrs que vos hommes étaient morts ? Dans certains, je pense qu'un sursaut d'adrénaline peut provoquer un réenclenchement du coeur. Si le virus déclenche ce type de procédé, il est également possible que ces personnes ne sentent plus la douleur et subissent des problèmes nerveux, comme ces troubles du comportement...

Bon sang vous êtes bouchés ou quoi? Les médics sur place ont été formels: "triple encéphalogramme plat" comme vous dîtes dans votre jargon! Y'a pas d'explications pour le moment, essayez pas de greffer des explications scientifiques à cette merde, vous allez péter un câble! J'ai tiré trois balle dans la poitrine d'une de ces choses et elle s'est pas arrêté! Y'a que la tête qui compte pour eux! Coment vous expliquez que trois balle dans le torse ne leur fasse rien et qu'une dans la tête les mette à terre?

Elle avait l'air plus fragile qu'elle ne le laissait voir. Apparemment elle était en état de choc elle aussi.

Pardon... je... je deviens folle.

Il faut...Il faut qu'on essaye de se regrouper...De trouver d'autres survivants..De joindre quelqu'un n'importe qui...On mettra plus de chance de notre coté si on est nombreux, non ?

Je... On verra plus tard pour les survivants. On a une planque ici, y'a pas mal à manger dans l'immeuble, on a encore de l'eau courant et de l'électricité. Et me remerciez pas, vous auriez surement fait la même chose non?

Voir la jeune femme si sûre d'elle commencer à défailler inquiéta Jodie. Si une femme-soldat rompue à la survie commençait à perdre pied, comment pouvait-elle espérer la rassurer, avec ces discours pseudo-scientifique...C'était avant tout le coté humain qu'il fallait mettre en avant.
La chinoise se rapprocha de la GI et parla plus doucement. La fillette laissait place au secouriste international.

Excusez moi, je n'aurais pas du être aussi stricte...Je n'ai pas vraiment d'explication à cela, mais ça peut-être n'importe quoi. L'adrénaline comme certaines drogues peuvent empêcher la douleur...La seule chose qui soit sûre c'est que lorsque vous en avez abattu un, il ne s'est pas relevé. Et si une créature est mortelle, on a de forte chance d'y trouver une explication et une solution...

Tant qu'on reste groupé, on peut arriver à quelque chose, j'en suis persuadée : vous avez fait votre maximum et c'est grâce à vous si je suis encore en vie. Je n'ai aucune idée de comment j'aurais réagi moi, mais vous...vous avez bien agit.

L'oeil du médecin parcouru le corps du soldat...

- Vous n'avez pas été blessée ? Subit de choc ? Il nous faudrait se mettre en quête de nourriture et la stocker dans un endroit sûre. Les médicaments pourront se révéler utiles, je doute que ma mallette suffisent pour sauver tout Manhattan....
Si vous avez un moyen de locomotion ou peut-être une radio sur vous, on pourra toujours essayer de rentrer en contact avec n'importe qui...
Si vous avez tenu jusqu'à là, il n'y pas de raison que ça s'arrête...

Invité

Tes paroles la rassure, et Jenah reprend son air impassible. Puis elle te répond, faisant un bref topo de la situation.

Je n'ai pas été blessé, vous en faîtes pas. Au dernier étage j'ai stocké des vivres de l'immeuble, y'a des pâtes, beaucoup de riz, pas mal de bouffe chinoise, des sodas...j'ai trouvé aussi quelques médicaments, mais rien de très efficace. Mais désolé, j'ai pas de moyens de locomotion, ni de radio. Enfin y'a une radio que j'ai trouvé, mais elle reçoit, elle émet pas et en ce moment ça grésille sur toutes les fréquences.

Par une ironie de l'histoire, la jeune médecin allait se contenter de survivre à coup de soda, qu'elle déconseillait pourtant assez souvent à plusieurs de ses patients...

- Je pense que pour l'instant, on va faire des concessions sur la diététique. Le diabète ne risque plus d'être le problème le plus important à l'heure actuelle...
Si on a du riz, je suppose qu'il nous faut de l'eau également. Même si le réseau n'est pas entretenu, il suffira de la faire bouillir pour la rendre potable.
C'est important qu'on garde un oeil sur la radio, je pense qu'on devrait la laisser allumée en permanence. Si tout l'immeuble est propre, je suppose qu'il nous faudra bloquer les issus les plus évidentes.
Ils n'ont pas l'air très lucide et ont des troubles moteurs, à leur façon de se déplacer. Je ne pense pas qu'ils puissent escalader quoi que ce soit. On devrait commencer par le bas pour récupérer des bricoles et colmater les entrées...

Invité

Jenah acquiesça.

-On a l'eau courante, et l'appartement au dernier étage comporte des plaques chauffantes électriques, donc tant que y'a du courant ce sera bon. Pour ce qui est des issues y'a deux portes au rez de chaussé. La principale par ou on est rentré est solide, elle tiendra. L'autre est juste en face, elle mène au local à poubelle. J'ai regardé les gonds et ils sont en très mauvais état. Puis y'a l'appartement du rez de chaussé qui comporte des fenêtres mais avec des barreaux, donc ça devrait aller. Par contre je suis nulle en bricolage, je sais pas pour vous mais si j'essaie de bricoler quelque chose pour faire tenir cette porte j'ai peur de faciliter la tache à ces choses.

Petite précision: L'immeuble comporte huit étages.

Jodie secoua la tête : pour ce genre d'activité, elle avait dix pouces et deux mains gauches...

J'ai bien peur de ne pas être meilleure dans ce domaine...
On pourrait commencer par pousser des meubles lourds devant les issues pour gagner du temps et se mettre à la recherche de tout ce qui peut servir: clou, planches, outils...Je suis sûre qu'on trouvera quelqu'un capable de faire ça mieux que nous...Je vais tenter de faire un tour également pour stocker les médicaments, bandes et pansements, je suis persuadée qu'on pourra trouver quelque chose d'utile

Invité

Très bien. J'ai tout stocké dans l'appartement du dernier étage. Allons y faire un tour, on verra pour combien de temps ça nous suffira.

Elle commence à monter les escaliers.

Ok. Je te suis....

Le tutoiement s'était fait naturellement : en situation de crise les amitiés se forment rapidement, comme les ennemis mortels d'ailleurs.
Le fait est que la présence de la jeune femme rassurait Jodie, car elle s'était montré apte à recourir à la force dans les moments les plus extrêmes, là où la chinoise aurait tarder à prendre une décision ou aurait cédé à la panique.
Tenant fermement son pied de biche elle suivit prudemment sa soeur d'infortune...

Invité

Vous grimpez les escaliers, qui ont le mérite d'être bien éclairés. A chaque étage il y trois ou quatre cadavres entassés sur le palier d'une porte. C'est surement Jenah qui a fait, qui a "nettoyé" l'immeuble comme elle te l'a dit.
ça ne l'empêche pas 'être prudente, et toi aussi.
Arrivé au huitième étage, vous débouchez sur un couloir qui donne sur quatre portes, l'une en face de l'autre. Il n'y a pas de cadavres entassés par ici, Jenah à du les balancer quelques part, histoire de ne pas se réveiller face à deux ou trois cadavres de bon matin.

Dernière à droite, c'est la ou j'ai fait mon petit nid. C'est l'appart' le plus grand et le moins abîmé. Si tu continue tout droit tu vas tombr sur un escalier qui t'amène sur le toit.

Le couloir est trop sombre pour voir la porte mais elle doit avoir raison. Jenah avance vers la deuxième porte à droite qui mène sur sa planque, elle l'ouvre et rentre dedans.

Enjambant les cadavres avec un frisson, Jodie suivit Jenah jusqu'à la planque, à l'affût du moindre bruit....

IL faudrait songer à un endroit pour entasser les cadavres et éventuellement les brûler. S'il s'agit d'une épidémie, on ne peut pas se permettre de négliger l'hygiène.
On pourra les remonter sur le toit par exemple.
Si d'autres appart sont libres, il faudrait songer à mettre en place une infirmerie...

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