Appartement d'Harold Rainhard

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 21/05/2009

15h, le réveil sonne au son... D'un bulletin d'infos. L'éteignant, Harold se dit qu'il à encore du changer la station en bougeant la molette de réglage dans son sommeil et se leva. Il était bien gentil à vouloir faire les nocturnes, Chris, mais c'était claquant. Bah, il payait bien les heures sup et les jolies filles venaient souvent le soir après le boulot. Tout compte fait, ça valait le coup de rentrer à la maison à 7h du matin une dizaine de soirs par mois. Avec trois ou quatre mois en plus, il pourrait enfin lâcher cet appart et aller s'installer dans ce nouveau lotissement peinard de Central Park. Avec télé câblée, parking souterrain et salle de sport... Le super pied pointure 45. En plus, Chris allait bientôt convertir le bar en café, avec la hausse de clientèle et de salaire qui s'ensuivrait. Que du bonheur.

Bon, vu l'heure qu'il était, inutile d'espérer avoir un petit déj' au restau du coin. Fallait se débrouiller. Voyons... Du café et du jus de pomme dans le placard, des œufs et du bacon au frigo... Bah voilà. De quoi faire un gueuleton respectable. Le temps d'allumer la plaque à induction et de balancer le tout dans une poêle et c'était en branle. Le temps que ça cuise, on allait allumer la télé. CNN et Fow News tournaient à plein régime peu importe l'heure, et ça faisait des sujets de conversation avec les clients au bar, même si les infos étaient généralement barbantes.

- ...habitants de Manhattan sont invités à rester enfermés chez eux et d'attendre de nouvelles informations de la part des forces de l'ordre ainsi que de ne pas chercher à quitter le district. En cas de rencontre avec une personne infectée, les habitants sont invités à fuir sans opposer de résistance et à aller chercher l'aide du personnel médical ou policier le plus proche ou, si la fuite est impossible, à attaquer la personne infectée au niveau du crâne à l'aide d'un objet contondant. Les habitants de Manhattan doivent rester en contact avec les organismes officiels par tous les moyens possibles afin d'être informés de nouvelles directives au plus vite. New-Yorkaises, New-Yorkais, merci de votre compréhension.

Nous interrompons notre programmation habituelle pour diffuser un flash d'information à l'attention des habitants de New York City.
Depuis quelques heures, une pandémie inidentifiée à été décelée au cœur de Manhattan et se répand à un rythme alarmant parmi la population de l'île.
Les personnes infectées présentent une agressivité décuplée, une nécrose partielle de la peau et des déplacements lents et peu coordonnés. Une enquête est en cours afin de déterminer l'origine du sinistre et un périmètre de quarantaine est mis en place en place autour de Manhattan au moment ou nous parlons. Les habitants de Manhattan sont invités à rester enfermés chez eux et d'attendre de nouvelles informations de la part des forces de l'ordre ainsi que...

La télé fut éteinte par un Harold quelque peu surpris. En gros, ce type venait d'annoncer que Manhattan était le théâtre d'une INVASION DE ZOMBIES. O...K... Soit on était le premier avril, soit ils avaient fait une overdose de Left 4 Dead à CNN. Dans tous les cas`, ça devait sûrement être une connerie, il suffisait de jeter un œil à la fenêtre et...

Bon. Les gens qui bouffaient les autres gens, le feu et autres. Les hurlements. Les gens qui fuyaient. C'était tout bon.

*- C'est la dernière fois que je remets en doute CNN, moi. J'aurais pas dû voter républicain, les gens avaient raison quand ils disaient que McCain est un zombie et... MERDE!*

Effectivement, il fallait réagir vite. Non seulement Harold était à la fenêtre, mais en plus, l'odeur de bacon et d'œuf au plat allait sans doute attirer un voisin zombifié, dans le cas ou ces abrutis avaient essayé de filer. Bon.
D'abord, tirer les rideaux et fermer à clef toutes les fenêtres. Comme ça, on ne voit pas la lumière et on entend pas de bruit de l'extérieur et ça empêche les visites. Ensuite, trouver de quoi coincer la porte. Harold dormait dans un lit d'entrée de gamme de chez Ikea et avait peu de mobilier, mais sa table, ses chaises et son lit bloqueraient bien la porte. Sauf la table, elle, elle bloquerait la fenêtre du salon. Cette fenêtre donnait accès à l'escalier de secours, et il fallait pouvoir partir vite et empêcher les visiteurs indésirables d'entrer en plus de pouvoir sortir facilement.

Bon, maintenant que tout était plus ou moins sûr, trouver de quoi se défendre au cas où il faudrait filer.
Coup de bol, Chris était un peu parano et recommandait à chaque employé du bar d'avoir de quoi se défendre en cas de bagarre. Harold avait toujours un gros cutter dans la poche de sa veste et un tuyau de radiateur en fonte dans le coffre de sa bagnole. Coup de pot, il l'avait remonté.

- Bon, je suis habillé, je suis armé, je suis fortifié, je vais voir ce que j'ai en bouffe. Coup de pot, j'ai fait les courses il y a peu de temps.

Invité

Personnes ne semblent avoir remarqué ta présence, surement à cause des hurlements et de l'animation qu'il y a dehors. Soudain tu entens des bruits de pas et des paroles, tu ne dstingues pas se qui est dit mais se sont vraisemblablement des femmes. Tu essayes de te concentrer mais tu n'arrive guére à comprendre se qu'elles peuvent dire mais tu es sur qu'elle se rapproche. Les deux femmes sont presque qu'arrivé devant ta porte.

NON ! MAMAM ! LACHEZ MA MERE ! QUE QUELQU'UN VIENNENT M'AIDER, JE VOUS EN PRIE

Au cri, on dirait qu'apparament il s'agisse d'un mére et sa fille, qui doit encore être en primair ou au collége vu la voie.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 21/05/2009

- Oh, exquis. Je me demandais combien de temps les créateurs de l'histoire allaient mettre pour me torturer au niveau psychologique.

T'es hors-personnage là, Harold.

- Ah, au temps pour moi.

Et allez, à peine on avait fini de se barricader que ça commençait. Enfin, "fini de faire l'inventaire de ce qui pouvait être utilisé comme barricade" convenait mieux vu qu'Harold avait arrêté de tirer son plumard au moment ou on avait crié. Une gamine. Superbe, superbe...
Bon. Si les zeds sont plusieurs (dans le cas ou il s'agit bien de cela), ça risque d'être problématique au vu que même si Harold à tout à portée de main, rien n'est prêt et il faudrait abandonner toutes ces ressources potentielles dans le cadre d'une fuite ou d'un siège. D'un autre côté, sauver ses personnes pourrait amener des bras supplémentaires pour des travaux ou transporter des choses en cas de fuite. Et il y à un môme dans le lot...

- Et merde, j'ai passé trop de temps en taule pour pas vouloir replonger.

Attrapant le toyau à deux mains, Harold ouvrit sa porte avant de jeter un regard plus ou moins furtif sur le palier, histoire d'évaluer la situation. Si ça sentait trop mauvais, chacun pour soi et dieu pour tous, sinon...

Invité

Juste à coté de la porte se trouve une collégienne qui n'a pas remarqué que la porte à coté d'elle vient de s'ouvrir. Tu reconnais l'uniforme d'un établissement privé de New-York, et à 4 ou 5 métre d'elle se trouve sa mére ou se qu'il en reste. Il n'y a qu'un seul infecté mais une bonne partie du bas ventre à déjà été dévoré comme quoi ils ont plutot l'air vorace.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 21/05/2009

Et flûte. Déjà un mort au compteur, et si Harold ne se remue pas vite fait, il y en aura deux. Trois dans le cas ou c'est une "invasion" lambda et où cette épidémie zombie se transmet par la morsure. Dans tous les cas, ce qui est fait est fait. Autant sauver les meubles.
Voyons... C'était pas dit que le zed avait remarqué Harold vu comment il était occupé à bâfrer, et la môme n'avait pas remarqué non plus. Dans le meilleur des cas, Harold pouvait se contenter de tirer la gosse vers lui et l'emmener dans son appart, mais ça impliquait que le bouffeur ne remarque rien. Bon, qui ne tente rien n'a rien. Autant essayer de la sauver elle.

- Hé petite, par ici!

Invité

La petite se retourne vers toi, le regard en larme, mais semble ne pas comprendre se que tu dis, d'ailleurs elle ne semble plus réagir à quoi que se soit. Aprés un nouvel appel, elle entre dans ton appartementlente et maladroite.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 21/05/2009

- Ça va?

Question rhétorique s'il en est, mais c'était le moins que l'on puisse faire. Le bestiau n'avait visiblement pas remarqué Harold d'une façon ou d'une autre, que ce soit quand il était sorti, quand il avait ramené la môme chez lui ou quand il avait remis son lit contre la porte (on n'est jamais trop prudent), les deux pouvaient donc se poser. Enfin, "se poser" était un bien grand mot parce que le temps que la gamine se décide à répondre, Harold avait attrapé son sac à dos et commençait à faire vite fait le tour sa cuisine pour embarquer tout ce qui était possible de s'avérer utile pour voyager. Il était bien conscient que tôt ou tard il faudrait quitter les lieux quand il n'y aurait plus de bouffe ou quand les zombies arriveraient, donc, autant se préparer maintenant.

» L'appartement de Felger