Un nouvel allié ? [terminé]

Franck hissa sa batte devant lui et la serra de ses deux mains, en lançant un appel:

"Hey! je suis là ! Où êtes vous ?!"

Savoir qu'il n'etait pas seul avait redonné du courage à Franck, d'autant plus quand la compagnie avait l'air d'être bien armée.
Il remonta la grosse fermeture de sa veste jusqu'en haut pour proteger sa nuque et sa gorge, et réempoigna sa batte. Il sentait les rats s'agiter dans son sac et savait que c'etait mauvais signe. Mais il avait envie de se battre pour leur vie, pour la vie du type qui criait, pour sa propre vie.

Franck se dirigea vers les bruits de combats, en accélérant la cadence au fur et a mesure que la baston se faisait plus proche.

"J'arrive ! Vous êtes où bordel ?"

Ca y est, Franck se trouvait maintenant juste à côté de ces fameux bruits, il ne restait plus qu'une porte à franchir, il entendait parfaitement que cette scène d'horreur se passait juste derrière...
Le duel semblait faire rage, il entendit quelques objets tomber au sol, et l'homme hurlait le bureau dans lequel il se trouvait sans que Franck ne puisse y comprendre réellement quelque chose, au moins il était toujours en vie.

Aller l'aider ou le laisser se débrouiller seul, telle est la question...

A travers la serrure de la porte, Franck ne vit que des objets voler en éclat. Impossible de voir la scène correctement. Jettant un dernier oeil derrière lui, Franck ouvrit tout doucement la porte dansd un premier temps pour être spur qu'elle ne soit pas vérouillée ; ouverte d'à peine quelques milimètres, Franck envoyé un grand coup de pied dans la porte en hurlant.

Au moment où il hurlait, Franck se demandait s'il n'avait pas mis les pieds dans le plat. Rien de mieux pour attirer l'attention. Peut être cela permattrait il de sauver quelqu'un...ou non ?
C'etait trop tard. la porte s'etait ouverte avec fracas.

"JE SUIS LA !" hurla t'il pour se donner du courage, et tenter déséspérément d'effrayer l'adversaire. Franck tenait sa batte prêt à frapper tout ce qui bouge, en se gonflant pour paraitre plus gros (dérisoire, mais naturel...).

Franck n'apercevait personne dans la pièce - un grand bureau avec d'immenses baies vitrées - mais entendait des grognements humains et/ou ce qui ressemblait à des gémissements derrière un bureau de bois massif. Des papiers volaient, des chaises étaient secouées. Personne d'autre en vue, Franck avança de plus en plus vite vers le bureau, et batte en avant, il sauta pied joint sur le bureau.

Malgré tout le courage qu'il s'etait donné en hurlant, Franck avait senti toute force l'abandonner lorsqu'il vit l'agresseur s'abattre contre le casier. Il songea que ce qui se trouvait devant lui était autrefois un etre humain comme lui.

Il abaissa sa batte en regardant le zombie étalé contre le meuble, puis sursauta en entendant la victime du monstre lui huler dessus.

"Mais achevez le bordel ! Sinon c'est lui qui va nous achever !"

Franck ressenti à nouveau un montée d'adrénaline, et ni une ni deux, il brandit sa batte en l'air et sauta du bureau vers le monstre. Il abaissa sa batte durant sa chute, et frappa de toute ses forces les jambes couchées du zombie.

En frappant, sa batte lui echappa des mains, mais le craquement et la giclée de sang lui firent comprendre qu'il avait probablement touché au but. Franck fit une roulade en tombant, et se retrouva de l'autre côté de la pièce, le monstre étant entre sa victime et Franck.

[HJ: super la jauge de PV ! Et merde pourquoi jsuis avec un mec mordu :'( ]

Franck se sentait fier face aux premiers mots du policier. Pourtant le fait que ce type se soit fait mordre ne le rassurait pas du tout. Il avait vu trop de films et joué à trop de jeu, et la psychose l'envahi, mais il n'en laissa rien paraitre. Son regard se portait partout autour de lui pour évaluer toutes les échapatoires possibles, toutes les armes potentielles. Enfin il évalua le policier: Ce type faisait bien plus d'une tête de plus que Franck et ses épaules étaient large deux fois comme les siennes.

Son cerveau travaillait à vive allure, comme s'il allait exploser.

"Franck, enchanté de vous être venu en aide. Ecoutez je veux pas y aller par 4 chemins: il faut soigner cette blessure au plus vite, menez moi à l'infirmerie je vais vous aider. Ensuite, même si je ne suis pas policier, j'aimerai que vous me donniez une arme, ça sera uen manière de "protéger un civil". Ensuite...

-Le représentant de l'ordre ici c'est moi, dit le policier déconfi. Mais t'as raison, faut que je soigne cette vilaine plaie !

-Oui vous avez raison pardonnez moi...C'est la panique. Et bien je vous suis, mais j'ai une faveur à vous demander, ou plutôt deux: pouvez vous m'offrir une arme, et m'expliqué ce qui se passe ? qu'est ce que vous savez ?

-Mouai, jte dois bien ça !"

Le sourire du policier refit surface sur son visage, et il pris la direction de l'infirmerie. Franck le laissa passer devant, préférant surveiller le policier. Il se sentait un peu parano, apres tout, ce qu'il avait vu c'etait uniquement de la fiction...mais aujourd'hui comment distinguer le vrai du faux ? Il serra néanmoins sa batte devant lui, près à frapper un quelconque agresseur, ou le policier s'il montrait des signes avant-courreur de "zombiefication".

En effet, une grande différence subsistait entre réalité et fiction, d'ailleurs, le policier semblait ne montrer aucun soucis physiologique, et avait assurément toute sa tête.

Il te mena d'un pas rapide vers l'infirmerie du poste, avant de penser avec ton aide sa vilaine plaie, effectivement ce n'était pas très beau à voir, et la grimace qu'il tirait lorsque celle-ci fut désinfectés fit bien comprendre que cela n'était pas très agréable. Qu'importe, pas le choix.

D'un signe de tête, il te remercia et te mena vers l'armurerie, pas de chance, elle était vide, après tout il fallait s'y attendre, avec toute cette pagaille tout les flics ont voulu s'équiper d'un maximum de choses : il se retourna vers toi.

"Je vais voir dans le bureau des collègues, il reste peut-être quelque chose, d'ailleurs il me faudrait quelques munitions aussi."

[HRP : je me concerte avec mes camarades admins pour décider de ce que nous allons te donner ]

[HRP: No soucy ! Et même si on ne me donne rien, c'est le jeu . Mais si j'etais dans une telle merde, c'est le genre de truc que je chercherai en premier (ou presque), en tout cas dans un poste de police. Ceci dit je crahcerai pas sur un bon vieux pompe !]

Franck suivi le policier dans les différentes pièces du poste. Ses couloirs étaient interminables, et les sols jonchés de papiers, de débris, mais pas beaucoup de sang. Visiblement, tous les policiers avaient déserté le poste quand on a eu besoin d'eux. ainsi il y avait eu peu d'attaques, puisqu'il n'y avait eu que peu de monde (ou de steaks si l'on préfère).

Malgré sa bonne humeur affichée, le policier ne disait pas un mot. Aussi Franck s'impatientait, alors il creva l'abses.

" Vous ne m'avez pas dis ce que vous savez sur la situation. Je connais rien aux grades de la police, et je connais pas votre importance dans la hiérarchie, mais vous devez bien avoir reçu des ordres, des infos ?"

Le policier resta silencieux, et très investi dans la recherche.

"Je ne veux pas vous alarmer, mais ces gens...enfin ces choses, ne sont pas devenues comme ça par magie. Elles ont du se refiler quelques chose, une maladie, dans le genre... "la rage" ? Je suis pas médecin, mais votre plaie...

-Ecoute, t'es pas médecin, et moi non plus. Malgré tout ce que j'ai vu, je sais pas comment les gens sont devenus comme ça. Pour le moment je vais bien ; on va tacher de te trouver de quoi te défendre, si jamais on se fait repérer où s'il m'arrive une bricole. Mais te bile pas !

-C'est vrai... Mais, vous devez bien savoir quelques chose. Pourquoi est ce que vous êtes encore le seul policier au poste ?"

[HRP : patience, les armes rigolotes arriveront avec le temps xD]

Le policier te lança un regard quelque peu agacé, mais tenta de garder un certain sourire.

"C'est bien simple : nous sommes flics, notre métier est de sauver les civils, or j'ai du faire un saut ici pour récupérer des papiers, les quelques un qui étaient rester ici avaient été décimés, les autres...aucune idée."

Il te tourna à nouveau le dos, jetant un oeil quelque peu inquiet à sa blessure, lui aussi avait déjà vu des tas de films, mais qu'importe, il ne devait pas s'y fier, non il en était hors de question !
Continuant ses recherches, il rentra finalement dans un bureau dont la porte était restées entre ouvertes, il put y constater à son grand malheur le corps d'un policier décédé, du moins cela y ressemblait, celui la aussi avait du se "transformer", il frémit à l'idée de devenir l'un des leurs...puis fouilla dans la poche du cadavre, afin d'en soutirer un petit 9mm standard des forces de police, et te le lancer. Par chance, il restait encore 7 balles à l'intérieur du chargeur.

"Ce doit être tout ce qui reste, avec tout ce carnage les gars ont tout pris, et surtout tout vidé...et de toute façon je pense qu'il vaut mieux se balader avec ça que qu'être trop chargé inutilement."

Juste après ces mots, son ouïe fut alerté par un bruit venant du couloir, suivi d'un espèce de grognements, ni une ni deux il se rua pour fermer la porte correctement et s'y adossa en premier recours, avant de t'observa d'un air grave.

"J'aurais bien fait le tour afin de récupérer peut-être d'autres trucs, mais ça va être dur..."

Tu a deux choix : affronter le mort vivant qui semble s'être introduit dans le poste en quête de chair fraiche, tout en risquant d'attirer les autres ou t'échapper par la fenêtre, débouchant sur une petite ruelle, à une hauteur d'environ 3 mètres.

Franck avait déjà sauvé ce mec une fois, impossible pour lui de le laisser et de profiter de la situation pour s'enfuir. Et qui sait ce qui l'attendait hors du poste. En plus ce mec lui avait dégoté un flingue.

En panique, Franck rangea le pétard dans son pantalon, et garda sa batte à la main. Il se jeta également contre la porte, qui se referma mais pas suffisement pour fermer le verrou.

"Pousse le bureau contre la porte , je la retiens!"

Franck suivi l'ordre du policier et courru vers le bureau le plus proche. Impossible de le faire bouger ; ce meuble devait peser une tonne...!

"MERDE J'PEUX PAS ! Ecoutez je vais mettre ça devant l'entrée, et avec de la chance il se prendra les pieds dedans. Au cas où je vais me mettre derriere la porte avec vous et on lui brisera les jambes avec ça !

-Ok jeunot!"

Franck envoya un pied de chaise en bois massif vers le policier pour faire office de gourdin, puis il attrapa deux supports pour neons metalliques et les mis de telle sorte à faire obstacle devant la porte, pour faire un croque en jambe au zombi au moment où ils ouvrirait la porte.

Ils se mirent ensemble contre la porte et le policier se saisi du gourdin, sa plaie lui faisait terriblement mal d'avoir retenu la porte ainsi. Il firent un saut en arrière pour laisser libre champ au zombi, et se baissèrent, prets à lui eclater les tibias si le piège ne marchait pas...

[HRP : hah, tu prévois bien tes coups dit moi... xD ]

La tactique optée fut la bonne, à peine la porte fut relâchée que le zombie se vautra lamentablement sur le piège concocté rapidement par Franck dans un drôle de vacarme et accompagné d'un hurlement à faire frémir n'importe quel homme.
Dans un autre contexte, la situation aurait presque pu être comique tant le monstre était la dans une position de faiblesse et semblait misérable, sous l'impulsion simultané des deux hommes qui venaient tout bonnement de lui fracasser le crâne.

John se rendit vers la porte, afin de voir si d'autres de ces choses arrivaient, puis te fit signe que la voix était libre.

"Tu te débrouilles pas si mal p'tiot !
J'ai toujours un boulot à faire moi, si tu a survécu, nous ne sommes certainement pas seuls...tu reste sous ma garde jusqu'à nouvel ordre, ça te va ?"

L'offre du policier semblait en effet intéressante car son autorité pourrait peut-être t'éviter des ennuis en plus de fournir une excellente résistance avec son arme à feu, et sa carrure non négligeable.
Tu peux accepter ce qu'il souhaite et partir sur le champ en tournée en ville avec lui, ou peut-être tenter de fouiller encore une ou deux pièce dans l'espoir de trouver une ou deux petites choses, qui sait ?

[HRP: C'est en intelligence que j'ai le plus de point, et en force que j'en ai le moins, alors j'essaie d'adapter hihi. Et puis c'est le genre de truc que je ferai je pense, puisque ce sont les premieres idées qui me viennent à l'esprit en lisant...]

"Je vous avouerai que je préfère pas être seul pour le moment, on pourrait avoir besoin les uns des autres. Pour le moment je vous accompagne, mais je passerai pas des jours à chercher des survivants...Je respecte votre job John, et jsuis même plutôt fier de voir un flic avec de la vocation (c'est tellement rare dans le pays d'où je viens se dit Franck à lui même), mais je veux simplement partir d'ici pour retrouver ma fiancée, et retourner en Europe..."

John lui lança un regard approbateur et compréhensif .

"Mais pour le moment, je vous suis..."

Sous ma garde , voila qui faisait rire Franck interieurement ; il venait de sauver la vie 2 fois à ce type. Mais il se sentait en sécurité, et le flic lui revaudrait surement ça. Il l'avait déjà fait en parti en lui fournissant une arme.

Il quitterent le poste de police vers la voiture de Franck.

La voiture de patrouille du policier semblait être bien trop endommagé pour servir de façon correcte, en l'apercevant tu remarquais pas mal de sang tapissant notamment le capot, il avait du "s'amuser" un petit peu en tout cas...

"Oh, heu...je comprends, c'est normal.
Tu a beaucoup de chance de savoir qu'elle n'est pas ici en tout cas...j'ai deux filles et une femme aussi, j'ai hâte de les retrouver, tu sais."

Le policier semblait à présent pensif, lui qui avait jusqu'à présent toujours pensait à son devoir était un peu perturbé, oh oui, il aimerait partir aussi...mais comment ?

"Ah...pas le temps pour ce genre de bêtises, nous devons commencer à chercher si on veut finir par y arriver."

La position géographique du lieu était intéressante, elle permet en effet de se rendre n'importe ou assez rapidement dans un quartier très proche tel que Clinton ou changer d'extrémité de l'île.

[HRP : si tu le souhaite ça peut t'ouvrir des RP faut des personnes PNJ histoire d'avoir un peu de compagnie humaine :p Garde juste en tête que les autres sont pas forcément aussi rapides que toi ^^, à toi le choix ]

[HRP: Merci pour l'opportunité, je vais sauter dessus, j'attendais que ça. Une question au passage, si 2 personnes se retrouvent et qu'elles ont un MJ différent comment ça se passe ?]

En arrivant devant la voiture de Franck, John ouvrit grand les yeux. Il n'avait probablement jamais vu un véhicule tuné de la sorte...mais à situation désespérée, mesure déséspérée. Le "tank" de fortune l'amusa finalement.

"Je vais conduire si tu n'y vois pas d'inconvéniants, lui proposa John.

-A vrai dire je préfère pas, j'ai bien l'habitude et je l'ai bien en mains. Et je pense pas que vous sachier conduire avec une boite manuelle européenne.

-Très bien si préfère...Mais pas d'excés de vitesse [rire]."

Une fois dans la voiture, Franck mis tout doucement le contact, et fit mine d'attacher sa ceinture, avant de demander à John d'en faire de même.

"Mais je plaisantais pour les infractions...

-Sincèrement John je veux que vous la mettiez...

-Très bien si tu insiste, pas de soucis."

Franck revoyait toutes les scenes de films où des zombies surgissaient de l'arrière du véhicule, alors il jeta un oeil partout dans l'abitacle. Il avait aussi en tête que si John venait à se transformer dans la voiture, peut être que la ceinture pourrait permettre de l'immobiliser suffisement le temps de sortir, et potentiellement de l'abattre.
John lui, avait récupéré sa mattraque, et rangé son revolver dans son étui. Franck avait aussi sa batte sur les genoux, et son revolver dans le pantalon, et il l'avait attaché grossièrement avec un lacet pris sur une chaussure abandonné à sa boucle de ceinture en guise de dragonne pour ne pas le perdre.

"Prends la direction de Clinton, c'est tout près on va commencer par là. Je n'ai vu personne dans le coin, et je suppose que tu n'as vu aucun signe de vie dans ton quartier.

-Heu oui c'est vrai. Alors va pour Clinton..."

Le véhicule avancait à allure régulière vers les rues de Clinton au milieu du fourbi. Il y avait encore de quoi faire pas mal de kilomètres, si les rues se montrait suffisemmennt praticables.

Suite dans les Rues de Clinton. A clore.